L’échec , quel mot difficile. Tu as débuté la partie comme tout le monde, les mêmes chances pour chacun. Quelque soit ton rôle initial, tu agis pour le bien ou pour le mal, tu as toutes tes chances. Tu développes, après un long apprentissage de la vie, ta propre stratégie, ta propre compréhension des actes du monde qui t’entoure et tes propres prises de positions. Mais le mot échec retentit. Il tombe comme un couperet, comme une sentence, comme une fin. Ce mot va puiser au plus profond de toi même, il va trouver les ressources que tu n’as jamais estimées. Tu sais pourtant que tu es préparé, tu as compris l’évolution lente de la situation, mais tu t’es laissé entrainer dans les méandres de ta propre pensée, de tes propres faiblesses. Tu sais que tu t’es battu à chaque pas, à chaque prise de décision, à chaque virage. Mais ce mot contient en lui même cette intime persuasion qu’il te reste un mouvement à faire, qu’il te reste une chance, une seule … comprends que tu n’es pas mat !
Les mots mis sur les entraves que chacun se met en place, permettent d’avancer vers la liberté et non pas vers l’échec. C’est juste qu’en traversant l’enfer il faut continuer d’avancer et poursuivre la route. Les gros paquets noirs obstruent la porte empêchant sa fermeture.
Un coup de main est indispensable pour la débloquer.