Une route qui se perd dans la nuit

Muses

Ce soir je n’ai que deux mots pour toutes les muses : un confiance aveugle et sans borgne mais également une envie sans limite de crier "notre liberté propre est sans prix  ! "

La disparition

Les hommes sont aussi passagers que l'histoire, que leurs croyances successives, que leurs sociétés, que leurs entreprises, que leurs maisons…

L’océan

On l'entendait de loin s'écraser contre terre Ecumer de colère d'être ainsi rejeté Au pied de pauvres dunes sur d'indignes…

Pleurer longtemps solitaire mène à quelque chose.

– René Char

On ne se bat bien que pour les causes qu’on modèle soi-même et avec lesquelles on se brûle en s’identifiant.

– René Char, Feuillets d’Hypnos (1943-1944)

Viendra le temps où les nations sur la marelle de l’univers seront aussi étroitement dépendantes les unes des autres que les organes d’un même corps, solidaires en son économie.

Le cerveau, plein à craquer de machines, pourra-t-il encore garantir l’existence du mince ruisselet de rêve et d’évasion ? L’homme, d’un pas de somnambule, marche vers les mines meurtrières, conduit par le chant des inventeurs…

– René Char, Feuillets d’Hypnos (1943-1944)
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