Quelques lignes griffonnées à mon attention par Laurent I. , camarade du lycée que j’ai perdu de vue depuis son départ pour la coopération en Éthiopie :
M. , enivré, sourit à la face du monde.
Non, il vomit à la face du monde.
La société, il l’amuse dans un cognassier,
il la ridiculise dans un jardin du zoo.
Dans la frange du mal , il plaît à se comparer au néant.
Il poursuit les ombres du bonheur, et les ambres du soleil.
Il ne reviendra plus …
Les chants de Maldoror sont passés par là; je ne désespère pas de te revoir un jour Laurent.