Ce soir, je suis ivre et décontenancé comme les premiers personnages de « Portrait au crépuscule ».
Ivre d’une telle accumulation de sauvagerie et d’animalité. Les images sont dures, les ambiances sonores insupportables, les gestes insoutenables. Mais aussi décontenancé par le sacrifice d’une femme, blanche, pure, diaphane et tellement froide et calculatrice qui va sauver l’Homme. Allégorie d’une Russie soutenue à bout de bras par les femmes.
» Portrait au crépuscule « : film russe d’Anguelina Nikonova avec Olga Dykjjovichnaya