L’intelligence naturelle

Que c’est agréable de commencer par une feuille blanche. Le rien devant tes yeux, l’absence de mots et d’idées. Aucune intelligence artificielle ne débutera jamais ainsi pour exister et vivre. Il lui aura fallu ingurgiter des milliers d’informations tests afin de les faire passer par le filtre des équations mathématiques, de la programmation scientifique, et de rejeter les cas non conformes ! Et oui, la donnée n’était pas consolidée, validée, diantre ! Alors que le coeur ressent, soupèse, se souvient, chérit, et sait qu’il se trompe. Il a pour lui l’intelligence naturelle. La feuille blanche ne lui fait pas peur. Il est riche de son passé, il est fier de son vécu et c’est ce qui lui permet d’avancer. Il s’autorise cette marge d’erreur qui le préserve afin de ne pas devenir fou, en d’autre terme de bugger. Il n’estime pas avoir besoin de grille de lecture, de matrice d’appréciation, il est libre de pouvoir ressentir, à l’instant où il le désire, les sentiments qu’il estiment être proches de lui. Et je vous pose la question de l’intelligence naturelle, celle qui permet à un écosystème de recouvrir son équilibre (nouvel quelque fois) sans aucune intervention extérieure. Faire confiance à cette loi, celle qui vous permet de vous sentir proche d’êtres qui pourtant à certains moments vous paraissaient loin. Le coeur se nourrit de souvenirs et se meut pour l’avenir. Il se repose sur le passé pour construire l’avenir selon des schémas que personne ne saura prédire et encore moins juger. L’homme restera vivant tant que son coeur ressentira ces sentiments, il s’assèchera si cette source nourricière viendrait à disparaître et qu’il s’abandonnera à jamais aux équations. 

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