Josephine baker

Merci à vous, Mesdames !

Je ne sais pas si c’est le moment qui vient de me désinhiber mais nous venons de faire entrer Joséphine Baker au Panthéon. La Baronne de Paname lui a rendu honneur dans une soirée qui nous a projeté encore une fois quelques années en arrière, une soirée à la Coupole dont elle seule à le secret. Mais ce moment me parait opportun pour dire merci. 

Dire merci à toutes ces femmes, qui dans la discrétion de l’instant, dans la retenue de l’intelligence, ont su être au bord du chemin de n’importe quel mâle ! Je pense d’abord à ma mère, montagne de courage, d’abnégation et d’espoir qui aura su me donner assez de mots, de sensations, d’honneur afin de ne jamais me perdre dans ce monde. Ma soeur, modèle de compassion, de gentillesse, qui aura toujours apposé le doux souffle du pardon sur toutes mes turpitudes, elle que je ne serre plus assez dans mes bras. Mon épouse, capitaine courage, qui tient bon la barre de notre navire dans la tempête actuelle de ma vie, un capitaine ne perds pas espoir lorsqu’il s’agit de son navire, surtout pendant la tempête ! Comment voulez vous que j’ai de la compassion pour ces amazones revanchardes qui nous balafrent l’esprit d’images de poitrines nues, de slogans castrateurs, lorsque autour de moi je n’ai que des icônes. 

Etes vous vraiment sûr de vouloir insister que A=B ? Êtes vous vraiment sûr de choisir de mettre sur un pied d’égalité les deux parties de l’équation ? Je vous préviens de suite, nous ne pourrons jamais partager avec vous les affres de la naissance ! Comment compenserions nous… en vous permettant d’élever artificiellement vos aptitudes physiques ? A partir du moment où nous décidons, dans un grand mouvement vain de fraternité, d’être sur un pied d’égalité le plus pur, j’ai bien peur que les deux parties disparaissent : les A et les B. 

Je n’accepterai jamais que les femmes, qui ont résonné dans ma vie, soient à mon niveau.  Je ne pourrai jamais me comparer à Edith Piaf, Simone Veil, Simone de Beauvoir, Marie Curie, ma mère et la mère de mère !!! Soyons sérieux, trente secondes…

Je vous propose d’être un peu plus courageux dans cette vie, ne demandons pas l’égalité mais le respect ! Bordel ! 

Pardon maman !

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